Alors que plusieurs espèces d’abeilles sont désormais répertoriées comme en voie de disparition et que les populations de papillons monarques sont en déclin, les gens sont davantage conscients des effets secondaires nocifs des pesticides chimiques. Non seulement ils nuisent aux insectes utiles, mais ils empoisonnent également les oiseaux, les reptiles, les amphibiens et les animaux qui se nourrissent d’insectes. Les résidus chimiques restent sur les cultures vivrières, provoquant des maladies chez les personnes qui les consomment. Il pénètre également dans la nappe phréatique. En raison de tous ces effets nocifs, les agriculteurs et les jardiniers du monde entier ont mis en œuvre des méthodes de lutte antiparasitaire plus récentes et plus sûres. L’une de ces méthodes est la technologie push-pull. Lisez la suite pour en savoir plus sur le fonctionnement du push-pull.
Qu’est-ce que la technologie Push-Pull ?
Il peut être très difficile d’éviter les pesticides chimiques agressifs et dangereux qui non seulement nuisent à notre environnement en empoisonnant les pollinisateurs, mais qui peuvent aussi nous empoisonner. Cependant, avec les méthodes push-pull, cela peut changer. La lutte antiparasitaire push-pull est une méthode sans produits chimiques qui est devenue très populaire en Australie et en Afrique pour les cultures vivrières. La façon dont fonctionne le push-pull consiste à utiliser des plantes compagnes qui dissuadent et repoussent (poussent) les insectes loin des cultures vivrières importantes et des plantes-appâts qui attirent (attirent) les ravageurs vers différents endroits où ils sont piégés ou attaqués par des insectes utiles. Un exemple de cette stratégie push-pull pour la lutte antiparasitaire est la pratique courante consistant à planter des plantes intercalaires telles que le maïs et le Desmodium, puis à planter de l’herbe du Sudang autour de ces champs de maïs. Le desmodium contient des huiles essentielles qui repoussent ou « poussent » les foreurs de tiges loin du maïs. L’herbe du Soudan joue alors son rôle de plante « d’attraction », non seulement en éloignant les foreurs des tiges du maïs, mais en attirant également les insectes qui s’attaquent à ces foreurs – une situation gagnant-gagnant pour tout le monde.
Comment utiliser la stratégie push-pull pour la lutte antiparasitaire
Vous trouverez ci-dessous des exemples de plantes courantes et du rôle qu’elles peuvent jouer lors de l’utilisation du push-pull dans les jardins : Pousser les plantes
- Ciboulette – repousse les mouches de la carotte, les scarabées japonais et les pucerons
- Aneth – repousse les pucerons, les coléoptères de la citrouille, les tétranyques et les morceaux de chou
- Fenouil – repousse les pucerons, les limaces et les escargots
- Basilic – repousse les vers de tomates
Tirer sur les plantes
- Sorgho – attire les vers de l’épi du maïs
- Aneth – attire les vers de tomates
- Capucines – attirent les pucerons
- Tournesol – attire les punaises puantes
- Moutarde – attire les arlequins
- Zinnia – attire les scarabées japonais